Au bout d’un moment, lorsqu’on travail un certain nombre d’années on finit par se lasser de son travail, parfois parce qu’il ne nous offre pas toutes les conditions que nous désirons, d’autres ont en marre parce qu’ils veulent tout simplement changer de direction pensant que celle qu’ils prennent n’est pas la meilleure, qu’ils ne se voient pas progresser dans le milieu dans lequel ils se trouvent. C’est à ce moment bien précis que ces personnes là pensent à quitter leur travail, plusieurs idées leur passent par la têtes à ce moment, plusieurs échappatoires semblent se dessiner, plusieurs sorties qu’ils pensent pouvoir prendre. Certains envisagent une démission, d’autres un abandon de poste voir même un licenciement. Cependant, il y a une autre solution, plus simple qui permet à l’employeur de mieux s’en sortir, et très peu pensent à cette option : c’est la rupture conventionnelle.
C’est quoi une rupture conventionnelle ?
C’est tout simplement la rupture du contrat par un commun accord du CDI par une volonté provenant des deux parties, celle de l’employeur et celle du salarié mettant fin au contrat, pouvant même bénéficier du gain d’une indemnité de départ qu’il lui faudra négocier.
Il y a même des avantages lorsque le salarié se retrouvera au chômage avec des allocations conséquentes.
Vous avez donc tout l’avantage à opter pour cette solution qui vous sera bien plus que bénéfique, dans le cas où vous en avez marre de votre travail et que vous cherchez une façon de le quitter sans que vous ne vous retrouviez dans une situation où vous êtes perdant, c’est donc tout à votre bénéfice de faire une rupture conventionnelle de votre contrat.
Cependant, si vous souhaitez vous rétracter et abandonner votre envie de quitter votre poste, vous avez un délai de 15 jours calendaires ce qui correspond à la totalité des jours de l’année y compris les jours fériés et chômés, et cela à partir de la date de signature de la convention, si le dernier jour tombe un samedi, dimanche ou un jour férié, il est prolongé automatiquement jusqu’au jour ouvrable suivant.
Quelles conditions à respecter lors de la rupture d’un CDI ?
L’une des plus importantes conditions à respecter lors de la signature d’une rupture conventionnelle d’un CDI est évidemment le consentement des deux parties et leur accord, si cette condition n’est pas réalisée dans le cadre :
- D’un harcèlement moral comme contexte lors de la signature de la rupture conventionnelle,
- D’une pression exercée par l’employeur sur son salarié quelque soit sa nature pour l’inciter à choisir cette voie,
La rupture conventionnelle sera annulée par un juge après avoir décidé si cette dernière était en règle.